Pondicherry, c’est avant tout un nom un brin mythique ancré dans l’imaginaire de tout Français : on y vient l’oeil curieux, en se demandant un peu ce qu’il va rester de la France dans ce feu comptoir…
Il y a 7 ans, on était déjà passé dans la ville la plus française du sous-continent et on en avait gardé un souvenir un peu tiède. Maintenant qu’on vit à Bangalore, à une nuit de voyage, on savait bien qu’on allait finir par y retourner tôt ou tard ; ça a finalement été tard, vu qu’il nous aura presque fallu un an et demi et une visite familiale.
Se rendre à Pondy’ quand on est expatrié Français en Inde n’a plus la même valeur que quand on y passe en tant que voyageur. On vient prendre ici notre “dose” de France en allant déguster des viennoiseries parfaites chez Baker’s Street (qui, comme son nom ne l’indique pas, est pourtant une vraie bonne boulangerie Française), en se balladant dans les rues anormalement calmes du “French quarter” ou en re-découvrant ici ou là des traces de notre doux pays. Et il faut bien avouer que c’est agréable et assez amusant.
Mais Pondy est aussi un vrai spot touristique pour les touristes Indiens qui y viennent beaucoup en week-end humer un mini-air de “French riviera” sur la côte Est Indienne.
A quelques kilomètres de là, la fameuse communauté utopique d’Auroville attise aussi les curiosités. D’ailleurs, l’endroit étant un véritable aimant à curieux, les “Aurovilliens” se sont protégés de cette invasion en construisant un centre d’accueil à touristes où l’on apprendra l’histoire de cette communauté, goûtera des spécialités plutôt européennes et où l’on pourra admirer de l’extérieur le “Matrimandir”, sorte de dôme digne du Futurscope qui renferme une salle de méditation (inaccessible aux non-initiés malheureusement).
En continuant vers le Nord, nous en avons aussi profité pour revisiter les temples et impressionnantes paroies sculptées de la petite ville côtière de Mamallapuram (ou Mahabalipuram). Petite surprise, 7 ans après, le surf a commencé à prendre dans cette petite station balnéaire. Pour le reste, rien n’a bougé ou presque et certains des temples et surtout des sculptures murales valent vraiment le déplacement. Le climat local rend par contre les visites assez éprouvantes, il vaut donc mieux se lever tôt et opter pour la sieste en début d’aprem.
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