Whitefield et ses tech-parks, c’est fini
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Whitefield, comme on vous en avait déjà parlé, c’est le quartier où je (Nicolas) travaillais jusqu’au mois d’Août, dans une agence de publicité internationale ayant élue domicile dans un de ces nombreux « tech-parks », ces zones de bureaux copiés sur les standards occidentaux qui ont poussés comme des champignons dans cette banlieue/campagne de Bangalore. Passé cette petite fascination pour cette zone mixte en développement débridé, travailler là-bas rime quand même avec embouteillages délirants, « cubicles » sans lumière du jour et cafétérias sans grande saveur. Heureusement, les collègues accueillants sont là pour rattraper le tout et c’était très confortable d’atterir à Bangalore dans cet environnement « normé ».
Mais l’une de nos ambitions en venant ici était aussi de lancer nos propres projets et devenir entrepreneurs. Johanne s’est donc chargée de créer notre start-up, TITRI Digital Services et je l’ai donc naturellement rejoint depuis Septembre pour continuer à développer ce projet.
On ne sait exactement où on va mais c’est plutôt excitant de gérer sa propre entreprise. Si vous voulez en savoir plus sur ce côté « professionnel », jetez un oeil à mon post sur Adcoholic (mon blog pro).
Bref, avant de quitter ces lieux, j’ai voulu néeammoins finir cette série photo sur Whitefield que j’avais commencée en me balladant de temps en temps sur les routes aurtour de mon lieu de travail. Je ne pouvais pas finir cette série sans photographier l’épicentre de cette zone, ITPL, un complexe d’entreprises hébergées dans plusieurs bâtiments de verre aux noms aussi romantiques que « Explorator », « Innovator » ou « Creator » (qui héberge par exemple pas moins de 3000 employés de la Société Générale). Ce qui est étonnant, c’est que malgré la modernité un brin arrogante de ce genre de complexe, les rues environnantes restent bordées de petites boutiques de fortune bien Indiennes vendant de la cigarette individuelle au repas chaud et attirant finalement tous les « techies » pendant leurs pauses.
Ce jour là, je me suis aussi retrouvé un brin par hasard sur le toit d’un parking de 8 étages presque entièrement vide ou encore au milieu du chantier d’un bâtiment énorme, ressemblant à un paquebot. Le genre de situations photogéniques que je m’amusais à rechercher pendant ces pauses lunch et qui me manqueront peut-être au final.