by in Maldives

Maldives vue d'avion
Tourist Beach at Maafushi
Eagle-Rays !
Curious fish, close-up with the GoPro
Maldives kids playing in the sea, on Maafushi island

Aaah les Maldives ! Forcément, ça fait rêver… Iles désertes, eau turquoise, fonds et vie sous-marine exceptionnels, hôtels de luxe avec bungalows sur pilotis. La carte postale parfaite, mais la carte postale est un peu hors de portée dès qu’on regarde un peu les prix. Hôtels à pas moins de 200-300 dollars par nuit, transferts en “speed-boat” pour là encore 200 dollars par personne, ça refroidit. Sans oublier qu’une fois sur ces îles-hôtels, on est au final un peu “prisonnier”.
Pourtant, les Maldives ne sont qu’à 1h30 d’avion direct de Bangalore, on a donc insisté et on a trouvé les “local islands“. Soit des îles habitées toute l’année par des Maldiviens qui commencent aussi à accueillir des touristes en ouvrant des guest-houses et petits hôtels abordables. Du coup, ces îles sont connectées à la capitale et seule vraie ville-île du pays, Malé, par des ferrys qui ne coûtent rien (2 dollars la traversée). Et même si ces îles ne correspondent pas forcément à la carte postale qu’on a en tête, on s’est dit que ça valait le coup d’essayer.
Aux Maldives, l’emerveillement commence dès l’avion. L’approche à l’atterrissage permet de survoler des atolls et îles réparties comme de confettis au milieu de la mer, c’est magnifique et ça permet de comprendre qu’on va arriver dans un autre monde. Le monde où tout est une île, genre de Waterworld dans la vie réelle ou partie de Sim City un peu extrême. L’île aéroport de laquelle il faut directement prendre un ferry pour atteindre l’île-ville-capitale, Malé. Il y a aussi l’île “poubelle” ou l’île industrielle par exemple !
Après une petite traversée de l’étonnamment affairée mais plutôt sereine Malé, nous prenions donc le ferry vers la “local island” que nous avions choisi, Maafushi. En plus d’accueillir de plus en plus de touristes elle est avant tout l’île qui abrite… la plus grande prison du pays et 3000 habitants musulmans pratiquants comme toute la population du pays. Donc pas d’alcool et interdiction de se baigner en bikini pour les filles sur toute l’île à part sur la “tourist beach”. La carte postale n’est donc pas forcément celle qu’on a en tête en pensant aux Maldives, mais c’est aussi l’occasion de découvrir la vraie vie locale et un peu “l’envers du décor”. Une vie rythmée par les appels à la prière, les arrivées du ferry de Malé, les discussions sur des bancs en filet de pêche, les promenades de fin d’aprem et les canettes de boissons énergisantes…
A part ça, la “Tourist Beach” est magnifique et la mer éblouissante de bleu turquoise tout autour de l’île. C’est certainement la plus belle mer qu’on ait jamais vu. Ensuite vient la vie sous-marine… fascinante, étonnante voire majestueuse !
Rien que dans les quelques centimètres d’eau du bord de la plage, nous avions déjà vu nombre de poissons colorés, raies et bébé-requins ! A une vingtaine de mètres du bord, le “tombant” , énigmatique (le fond plonge d’un coup pour disparaître dans l’obscurité) amène son lot de bancs de poissons et quelques specimens plus rares : murènes et tortues de mer cachées et même des raies-aigle dont la nage rappelle plus celle d’un vol majestueux de grands oiseaux (que Nicolas avait pris au début pour les fameuses raies-manta). Car, Maafushi est aussi et surtout un point de départ vers de nombreuses “excursions” snorkelling (masque et tuba) sur les récifs et îles désertes environnantes où l’on continue de découvrir ce monde coloré, grouillant et surprenant.
Voilà, on valide donc le plan “Maldives – local island” ! c’est vraiment un autre monde et ça vaut le coup d’y faire un tour !
Niveau tarifs maintenant ? même si c’est plus doux que sur les îles-hôtels, il ne faut, malgré tout, pas s’attendre à payer comme en Inde. Nous en avons eu par exemple pour 170 dollars à deux pour 3 nuits d’hôtel. La restauration est aussi abordable bien que pas forcément terrible… mais on peut du coup se tourner vers les “en-cas” locaux de beignets et samosas fourrés au poisson.

Bangalore Local Cinema Theatre
Chickpete main street
Chickpet Tea Shop
VV Puram Food Street Boy

Bangalore n’est pas vraiment une ville au passé historique riche et le patrimoine urbain est assez éparse et léger. Pourtant, avant que les Anglais n’en fassent une capitale militaire du Karnataka, la ville, fondée par un certain Kempe Gowda existait déjà autour de différents quartiers nommés “pet(e)s”. Ces quartiers ou “petes” existent toujours aujourd’hui et forment un peu le coeur historique Indien de la ville.
Le plus connu d’entre eux, Chickpet(e) est un dédal de ruelles et mini-échoppes qui paraît infini. Un véritable labyrinthe, marché de gros ou détail d’à peu près tout ce qu’on peut imaginer : saris, tissus, câbles électriques, gamelles, réchauds, vélos, accessoires en plastique, livres d’école etc… Le tout provoque des embouteillages de richshaws, deux-roues et même piétons (surtout les samedis aprem) ! Il faut le voir pour le croire et ne pas hésiter à s’engouffrer dans les petites ruelles, les cours des bâtiments, les grands ou petits magasins. C’est un quartier où l’on découvre toujours quelque chose de nouveau et où le chaos organisé à l’Indienne est à son meilleur.
Non loin de là, il y a un autre quartier assez unique qui se détache du reste de Bangalore, c’est Gandhinagar. Tout le monde ou presque y passe vu que c’est aussi le centre des transports routiers (Majestic) et ferroviaires de la ville (Bangalore Junction station). On y trouve d’ailleurs un nombre assez impressionnants de “lodges”, “guest-houses” et hôtels qui ne donnent pas vraiment envie d’y rester plus qu’une nuit de transit. Au-delà de ça, c’est aussi le centre des cinémas locaux, en Kannada donc (mais aussi Telugu et Tamil a priori). Il y en aurait une quinzaine rien que dans ce quartier. On les repère assez facilement vu que la plupart d’entre eux suivent une tradition complètement dingue : ériger des statues géantes en carton/bois, souvent peintes à la main, des acteurs des films à l’affiche, le tout décoré de guirlandes de fleurs comme pour les Dieux !
Pour finir le tour du coin, ne pas manquer VV Puram, surnommée aussi Food Street ou EAT street et où l’on trouve une belle concentration de stands de street-food locale. Bon, c’est uniquement végétarien, mais parfait pour goûter aux spécialités du sud de l’Inde, donc dosas et idlis en tête avec quelques autres découvertes intéressantes.

Chetak Cheese-naan
back
profil gauche
face

Oui on était jaloux des peintures des camions locaux !
Oui on trouvait la peinture de notre Chetak un peu fade.
Oui, on est venu en Inde pour faire ce qui semble bien compliqué en Europe !
Et oui, on n’avait rien à perde avec ce scoot !

On a donc demandé à un “artiste” local, Dilip, qui s’occupe habituellement de dessiner des coqs sur les boutiques de poulet de s’occuper de la peinture de cher Chetak. Tout comme le lit en bambou, on s’attendait à tout mais on doit dire qu’il a dépassé nos attentes !
Certes, et comme vous le verrez, on lui avait donné quelques idées pour certains motifs, mais pour le reste, il a sacrément bien improvisé !

On n’est pas qu’un peu fier dans les rues de Bangalore maintenant ! L’autre bon point c’est que dorénavant on est plus visible sur la route et que je conduis plus prudemment pour ne pas abîmer la peinture. Quand à l’efficacité du “No Horn Please”, elle reste encore à prouver…

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