Sri Lanka #4, de Galle à Mirissa : et si cette fois était la bonne ?

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Le Sri Lanka et nous, c’est une histoire qui dure mais c’est encore loin d’être une histoire d’amour… Après trois premières incursions sur cette île si proche de l’Inde nous n’avions pas encore trouvé vraiment de raisons d’y retourner à part notre visa business nous forçant à sortir du territoire Indien régulièrement.
On avait gardé le Sud en « réserve », pour quand ce serait la bonne saison. Cette fois est finalement arrivée le mois dernier. Après avoir exploré la région de Trincomalee, le centre avec Kandy et la ville historique d’Anuradhapura, on a arrêté de tergiverser : direction Galle, la ville coloniale célébrée par tous les guides et touristes puis les plages réputées paradisiaques de la côte d’Unawatuna à Mirissa.
Et il est vrai que Galle est magnifique et très bien conservée. Réveil avec vue sur les remparts, lumière éclatante, mer bleu transaparente et héritage colonial (souvent déjà bien restauré) à tous les coins de rues. Un paradis pour bobo en « reconversion » : beaucoup de shops, guest-houses ou hôtels sont tenus par des occidentaux. On a l’impression d’arriver un peu après tout le monde mais la péninsule historique coloniale de Galle a un charme fou qui saute aux yeux instantanément.
Après avoir trouvé un scooter, nous partions à la découverte des plages de la côte Sud sans but précis et avec la vague idée d’essayer de surfer vu que le coin est réputé pour ça (malgré notre statut de débutant). A Unawatuna on a trouvé une jolie plage un peu surchargée de touristes « à transats » mais le bleu de la mer était assez convaincant. A Mirissa on a trouvé un bon mix de bungalows, restos, plage avec ou sans vagues. A Talalla, qu’on nous avait vivement conseillé, on n’a rien trouvé, à part une plage presque déserte et on s’est dit que c’était vraiment trop vide pour nous.
Entre les plages on a pris de sérieux coups de soleil à scooter, vu les fameux pêcheurs sur piquet (parfois honteusement mis en scène pour les touristes !) et compris que le coin était en train de se développer dangeuresement vers le tourisme de masse…
Et est-ce qu’on a surfé dans tout ça ? OUI ! et c’était très sympa, notamment sur la plage de Weligama, parfaite pour les débutants.
Bref, ce coin du Sri Lanka a de sérieux atouts. Même si c’est un peu « bateau » de dire ça, on vous conseille quand même de vous dépêcher de les découvrir avant l’invasion du tourisme de masse de Chine et Russie, de plus en plus imminente.
On attend la saison 2 à Weligama pour voir qui des bordelais ou des baskos tiennent le plus longtemps debout sur une planche de surf !
Ca donne envie en tout cas !
Ca c’est sûr, qu’on attend de voir ça ! rdv l’année prochaine donc 🙂
OK on a bien compris que le Sri Lanka ce n’est pas votre coin de paradis.
Mais peut être reste-t-il encore dans ce pays quelques coins hors des clichés touristiques?On attend de voir lorsde vos prochaines escapades.
Attention, encore une fois, notre vision et expérience du Sri Lanka est biaisée par le contexte avec lequel nous visitons ce pays à chaque fois : quelque peu « forcé », en arrivant d’Inde et pour des mini escapades (3-4 jours à chaque fois).
Quand on arrive de France pour 15 jours, on ne vit pas les choses de la même manière. Donc, le Sri Lanka peut quand même être une super destination.
Après, on n’a en effet pas tout vu là-bas, mais ce contexte fait que de toutes façons, on ne pourra jamais aller très loin dans la découverte.