Sri Lanka #3 – sur le spot désert de Kalipitiya et en tourisme historique à Anuradhapura
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Pour notre troisième voyage au Sri Lanka de l’année, nous sommes partis avec un groupe d’amis dans l’idée de tester le kite-surf à Kalpitiya , un spot a priori réputé à 140 kilomètres au nord de Colombo.
Nous avons commencé le w-e en loupant notre avion à cause d’un trafic démentiel à Bangalore, la veille du w-e de Diwali (attention d’ailleurs, il y a de nouvelles régulations en Inde et personne ne peut s’enregistrer en arrivant moins d’une heure avant le départ d’un vol international – 45 min pour un vol national).
Pour bien continuer sur notre lancée, nous étions si bien renseignés que nous sommes tombés juste pendant les deux mois non propices au kite-surf dans la région. Résultat, des hôtels déserts ou fermés et de la pluie à partir de 14h. On avait tout de même un plan B et on en a donc profité pour pousser un peu plus au nord, jusqu’à Anurâdhapura, l’une des anciennes capitales historique du Sri Lanka, où l’on a pu admirer, le temps d’une matinée, de belles « stupas » ou « dagobas » boudhistes vieilles, pour certaines de plusieurs millénaires, entourés de pèlerins tout de blanc vêtus.
Pour parler plus du Sri Lanka en général, c’est vrai que l’on continue à avoir du mal à s’enthousiasmer pour ce pays. Attention, replaçons les choses dans leur contexte, nous venons d’un pays assez proche (on ne resent pas du tout de choc culturel en arrivant), nous y allons souvent à cause de notre business visa et pour des périodes assez courtes – qui ne nous permettent peut-être pas d’aller dans les endoits plus difficiles d’accès mais plus sympas du pays.
Mais tout de même ! Déjà, le tourisme n’est pas le même qu’en Inde et ne correspond pas aux mêmes voyageurs. Tout y est plus cher, on a l’impression que l’on essaie de nous arnaquer en permanence. C’est aussi dû au fait que l’on ne prend pas assez le temps et que l’on n’utilise donc pas assez les transports locaux (bus, train). On tombe donc dans un schéma taxi-chauffeur qui ne nous correspond pas (même si on adore leurs vieux vans Japonais). C’est aussi un pays pour lequel l’activité touristique est très importante et ça se sent un peu trop. Le problème n’est pas la surabondance de touristes mais plutôt le sentiment de se sentir un peu trop attendus, ce qui engendre souvent des échanges avec les Sri Lankais qui semblent un peu biaisés.
Et puis, attention, on va faire nos franchouillards, mais on continue d’avoir de grosses déceptions sur la gastronomie locale. A part leur fameux « rice and curry » (qui est une sorte de thali), les espèces de samossas et autres gâteaux fourrés de boulangerie (qui sont quand même assez ennuyants), on n’arrive pas à trouver de bonnes spécialités locales.
Bref, on ne va pas en rester là et nous allons, de toutes façons, retourner au Sri Lanka, donc on ne désespère pas de changer d’avis !
la petite fille qui semble en apesanteur pour monter les marches. ce petit bout de pureté dans cet espace minéral !