Doux dépaysement au Japon

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Aaaah, le Japon ! depuis un moment déjà nous en rêvions. Sa culture, son art de vivre, sa gastronomie, son architecture minimale, ses villes démesurées, sa modernité décadente, ses habitudes bizarres, ses traditions à part, tout nous attirait au Japon. Bref, utilisant les dernières excuses valables en notre possession (le fait de vivre en Inde nous avait bien entendu rapproché, les billets d’avion avaient baissé, octobre est une bonne période), il ne nous en fallait pas plus pour partir deux semaines vérifier notre attirance pour ce pays à part.
Contrairement à d’autres pays où le dépaysement peut être un brin désagréable au premier abord (par exemple en Inde !), le Japon étant tellement bienveillant et organisé, qu l’on est tout de suite dans un décalage moelleux. Ce qui nous a le plus frappé en arrivant à Tokyo, c’est… le calme (il faut dire aussi que notre hôtel-ryokan était dans le quartier plutôt traditionnel d’Asakusa). Loin des images de néons de Shibuya que l’on a tous en tête, Tokyo, et toutes les métropoles japonaises, c’est avant tout des petits quartiers avec des petites ruelles tranquilles où l’on circule à vélo et à pied principalement. On s’est senti bien instantanément, un peu « chez nous ». On a vite pris nos habitudes au konbini (mini-supérette) du coin, repéré les différents chemins pour aller aux stations de métro les plus proches et exploré les restos du quartiers. Ah les restos japonais ! autre source d’émerveillement inépuisable. La gastronomie est toujours importante dans un voyage mais au Japon c’est bien plus que ça. C’est à la fois un musée vivant, une source de découvertes gustatives sans fin et un lieu de socialisation rêvé. Autant les Japonais sont policés dans l’espace public, autant ils sont joviaux dans les restaurants et izakayas (sortes de bars à tapas japonais).
Bref vous l’aurez compris, au delà des attractions touristiques majeures (qui ne sont pas forcément si impressionnantes et très très fréquentées), ce que l’on adoré au Japon c’est cet art de vivre à part, délicat, prévenant, perfectionniste que suivent les Japonais comme un seul homme.
Au niveau des attractions et du « circuit » : nous avons utilisé notre « JR Pass » (pass de train illimité) au maximum en allant jusqu’à la tranquille (mais chargée en émotion) Hiroshima et l’île historique de Miyajima à plus de 800 kms de Tokyo à l’ouest. Puis retour vers Tokyo avec des stops sur le chemin par l’ile artistique de Naoshima (et son époustouflant Chichu Art Museum), le château d’Himeji (juste un coup d’oeil car en rénovation), la vivante Osaka, la paisible et historique Nara et l’icônique (mais un brin pluvieuse pour nous) Kyoto.
Et pour notre deuxième passage à Tokyo, nous avons continué d’explorer la ville dans sa partie la plus icônique et moderne autour de Shibuya, Shinjuku et Omotesando où nous avons pu réaliser nos derniers fantasmes tokyoites: shopping effréné, resto gastro, minuscule bar, salle d’arcades et… karaoké en cabine !
Petit bémol tout de même, on a encore un souvenir un brin glacial du refus de certains restaurants d’accueillir des étrangers… On savait que ça pouvait arriver, mais même si c’est fait avec le sourire et une courtoisie toute japonaise, ça fait mal et bizarre (on n’a jamais vécu ça ailleurs dans le monde).
Enfin, ça ne nous empêchera pas de retourner au pays du soleil levant !
En bonus, un petit timelapse réalisé dans le métro automatique permettant de se rendre à l’ïle d’Odaiba au milieu de la baie de Tokyo :
Et pour la sélection plus étendue des photos sur Flickr c’est ici :
– Tokyo
– Hiroshima – Miyajima – Naoshima
– Osaka – Nara – Kyoto
Très sympa votre article et jolies photos!
Ca donne envie de visiter le Japon!
Est-ce que vous savez pourquoi certains restaurants refusent les étrangers? C’est étrange en effet…
Pour ma part après pas mal de voyage au pays du soleil levant , on m’a expliqué que c’était généralement dans 2 cas soit des petit izakaya ou il ont leur habitué qui y viennent tous les jours ou le second cas généralement le week end ou pas mal de restaurant sont pris d’assaut et ou il n’y a généralement plus de place , je pense que c’est rarement dus a nos origines